Rémunérations : 3 façons de faire gagner plus sans payer plus
C’est un peu la hantise des patrons. Et, aussi, le gros coup de stress des salariés. Gérer les demandes d’augmentation de salaire n’est jamais très simple. Et pas toujours possible : si le demandeur ne l’a pas toujours en tête, vous savez bien, vous, que 100 euros nets de plus par mois vous coûtera, en réalité, 167 euros. On refuse et on se quitte fâchés ? Pas forcément ! La rémunération, ce n’est pas que du salaire : avantages en nature, participations diverses, épargne-retraite…
Les avantages en nature : gagnant-gagnant
Le plus classique : les tickets-restaurants. Vieux comme le monde, mais très efficace, puisque votre participation est déductible des cotisations patronales. Si vous prenez à votre charge 50% d’un ticket à 10€, l’opération est 50% moins coûteuse pour vous qu’une augmentation de salaire équivalente. Plus valorisant, plus fidélisant, la voiture de fonction a la cote. Pourquoi ? Parce que l’avantage est gagnant-gagnant : déduction du résultat imposable pour vous, gain substantiel de pouvoir d’achat pour le bénéficiaire. Sur le même principe, téléphones, ordinateurs, chèques emploi service… les solutions sont multiples.
Participation, intéressement : motivants
Vous avez beau faire, pas moyen de vous rentrer dans le crâne la différence entre participation et intéressement ? Comme vous êtes loin d’être le seul, nous avons déniché un tableau comparatif qui résume cela très bien (voir lien ci-dessous). En deux mots : la participation est obligatoire à partir d’une certaine taille, et consiste à distribuer une part des bénéfices aux salariés. L’intéressement est facultatif, et vous pouvez plus librement définir les critères de performance (pas seulement financiers, donc) qui donnent lieu à son versement. Leur point commun : ils sont très motivants pour vos équipes, et pour vous : exonération de charges patronales, déduction du bénéfice…
L’épargne-retraite : fidélisante
La retraite vous angoisse ? Nous y reviendrons sûrement une prochaine fois. Mais elle stresse aussi vos employés, qui se demandent bien à quel âge ils la toucheront (et à combien elle se montera). Les retraites dites par capitalisation ont donc le vent en poupe, et elles constituent une alternative très intéressante aux augmentations de salaire. Comme dans les exemples ci-dessus, les sommes qui sont versées sur un compte épargne retraite d’entreprise permettent de faire baisser l’impôt sur les sociétés, et de payer moins de cotisation. PEE, Perco, article 83…